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Hinterwelt artwork-RG Pion

Hinterwelt in silico

feat. lisa papineau + binaural album remix

out now / may 22, 2020 on audiotrauma / inouïe dist - CD digisleeve + digital + stream

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cover/CD artwork ©RGP

presse

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Co-réalisé par RGP avec Alex Forster à Londres, Hinterwelt in silico (=monde transcendant issu de l'ordinateur) est le miroir d'influences marquantes electronica lo-fi, ambient, post-dubstep, anime - hanté par une clarinette basse et son registre grave et fantomatique.

The album Hinterwelt in silico (=transcendent World in computer) co-produced with Alex Forster in London, mirrors RGP's deepest influences in electronica, at the crossroads of lofi, ambient and post-dubstep, anime - haunted by the low and ghostly tone of a bass clarinet.

Hinterwelt album artwork RG Pion

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La musique s'écrit. Elle est un langage, le langage de quelqu'un.

Même pour organiser du son il y a un cheminement. Une intention, une intuition, puis des rapprochements, parfois des hasards. Il y a le bon moment où tout trouve sa place.

Track by track / Notes par titre

. Zeitgeist: « l’esprit du temps », réflexion sur la relativité de la modernité. un des premiers morceaux composés pour le projet, avec une boucle et la clarinette basse. rythmique en 7 temps, empruntée aux musiques des Balkans. idée d’hybridation acoustique-electro. une track typique d’élaboration à partir d’une boucle unique. inspiration onirique avec certains objets hypertrophiés. des audaces (la fin) empruntées au dubstep.

. Russian: plus une composition au sens propre venue d’Estonie ou de Géorgie, et partie de la polyphonie finale des clarinettes turques. un lent cheminement en arche, ponctué des aboiements de l’instrument EWI pilotant un iPad.

. Radiance: track élaborée avec Alex Forster (co-réalisateur), boléro electro passé par plusieurs stades avant l’évidence de la place à laisser à la voix de la fragile Lisa Papineau qui plongea immédiatement dans cet univers de « saudade futuriste » (sic). la deuxième partie utilise un procédé de mix psycho-acoustique qui donna l’idée du remix binaural de l’album.

. Lush: « luxuriant », allusion à la richesse tactile (8-bit) du son de ce titre, tranchant avec l’esthétique plus lo-fi de Hinterwelt. pas de composition, une prise à la clarinette basse dans un mood suspendu, clin d’oeil aux solistes Arve Henriksen ou Jon Hassell. hybridation du son, biomécanique (Giger).

. Doppelgänger: « sosie ou double ». 2 directions possibles d’une idée de départ réunies en une seule track. inspiration modale de la clarinette turque sur une tension présente en toile de fond. le grain lo-fi de la 2e partie doit peut-être à Low de Bowie-Eno.

. Cyborg: titre trouvé lors de la prise de conscience rétro-futuriste du projet. une chanson instrumentale, aux ruptures harmoniques typiques du collage de samples. intro et conclusion en salut à James Blake.

. Tala: sur un pattern (tala) de musique indienne, superposition rythmique en frise de Escher avec le kick. les clarinettes basses jouent dans un raga (gamme).

. Katana 2: exploitation d’un décalage d’alignement de boucles, transformé en étude de rythme psycho-acoustique. proximité tactile de fréquences et sons percussifs. forte répétitivité, en exorcisme d’un penchant pour la composition, la préméditation.

. Gorgo: un interlude de matières sonores, parmi d’autres non-retenus pour l’album. comment un nombre réduit de sons / d’événements suffisent à créer un mood.

. Bunraku: autre titre rétro-futuriste. en intro, la toute première idée (issue du théâtre japonais) enregistrée pour ce projet. suit une composition en quelques accords, dont la progression doit uniquement aux permutations de sons midi. la fin en climax se situe quelque part entre Miles Davis, Fela Kuti digitalisé et My Life in the Bush of Ghosts de Eno-Byrne.

. Neo-Tokyo: un autre archétype d’assemblage de boucles de samples, la dramaturgie uniquement générée par les entrées/sorties et combinaisons de pistes. (mutes & de-mutes)

. Triangle: allusion au signal audio et réponse conclusive à Lush, avec cette fois un arrière-plan microtonal (intervalles inférieurs au demi-ton). présence hypertrophiée du discours rêveur de l’instrument.

. Artificial: track ébauchée, déconstruite, faite de faux-sons acoustiques. utilisation d’accidents audio familiers, comme le bug de lecteur CD. en points de suspension vers l’écoute du remix de Hinterwelt binaural.

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